Le BHA (acide bêta-hydroxylé) : puissant et doux à la fois
Les Cherokees, tout comme d’autres peuples autochtones, ont utilisé pendant des siècles une infusion d’écorce de saule pour soulager la fièvre et d’autres maux. L’écorce interne, la partie médicinale de l’arbre, était utilisée comme analgésique. En 2014, dans le centre-est du Colorado, des archéologues ont trouvé des traces d’acide salicylique dans des fragments de poterie datant du 7e siècle. La substance active de l’écorce, la salicine, a été découverte et identifiée en 1828 par le chimiste allemand Johann Andreas Buchner. Le nom salicine provient du mot latin Salix alba qui signifie saule blanc. Tout comme les AHA, le BHA est un acide organique simple présent dans la nature ou fabriqué en laboratoire. Le BHA utilisé dans les produits LOTUS AROMA, dont la concentration est de 9,5 %, est d’origine naturelle et provient de l’écorce de saule. Son action est moins irritante que celle de l’acide salicylique synthétique, qui est aussi un BHA. Lorsqu’il est jumelé aux AHA, le BHA s’avère très efficace pour lutter contre le vieillissement cutané.
Le BHA diffère des AHA dans sa structure et son mode d’action. Même si l’acide bêta-hydroxylé est souvent perçu comme l’une des plus récentes percées dans le domaine des soins de la peau, il est cependant utilisé depuis un certain temps.
Contrairement aux acides alpha-hydroxylés, qui sont solubles dans l’eau, l’acide bêta-hydroxylé est soluble dans l’huile, ce qui lui permet de pénétrer la peau pour dissoudre les lipides. Le BHA n’exfolie donc pas seulement la couche externe de la peau. Il pénètre l’épiderme en profondeur pour exfolier les cellules mortes et l’excès de sébum accumulé dans les pores. C’est pour cette raison que le BHA est souvent utilisé pour lutter contre les points noirs, les points blancs et l’acné, mais aussi pour son action anti-âge sur les peaux matures.